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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 10, 1922.djvu/118

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MONSIEUR DE SAINT-ARROMAN.

Comment voudriez-vous que ce ne fût pas toujours la même chose ?

MONSIEUR DES MARAIS.

Je ne l’ai pas vue depuis un ou deux ans, Madame Bellanger… Elle n’avait pas un visage fait pour l’anxiété ! C’était une femme solide.

MONSIEUR DE SAINT-ARROMAN.

Oh ! notre cousine est restée pareille ! Elle a une autre résistance que ça !

GERMAINE, (rentre.)

Ces dames arrivent.

MADAME DE SAINT-ARROMAN.

Merci.



Scène II


Les Mêmes, GINETTE

GINETTE, (peu après, en costume de ville gris.)

Cécile me prie de l’excuser auprès de vous… Elle est souffrante.

MADAME DE SAINT-ARROMAN.

Mais je crois bien, je crois bien… Nous venions simplement demander si vous aviez des nouvelles… sans quoi nous n’ignorons pas que Cécile ne sort presque plus depuis un mois.

GINETTE.

Oui, elle a suspendu complètement son service à l’ambulance ; elle ne se sentait pas en état d’esprit de continuer son service.

MADAME DE SAINT-ARROMAN.

Je vous présente Monsieur des Marais que nous