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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 10, 1922.djvu/129

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DUARD.

Et puis c’est tout ?

GINETTE.

C’est tout. Pourquoi ?

DUARD.

Personne d’autre n’a demandé à voir Madame Bellanger ?

GINETTE.

Personne à ma connaissance… Votre ton m’inquiète ; qu’y a-t-il ?

DUARD.

Rien, rien de grave, mais je suis un peu agité, en effet, anxieux.

GINETTE.

Pour nous ? Pour elle ?…

DUARD.

Écoutez, Mademoiselle. Je vais vous expliquer en deux mots et puis je me mettrai à la recherche de la personne que je m’attendais à trouver ici. Il faut absolument que je la trouve ; je reviendrai ce soir à six heures, si vous le voulez bien, et nous parlerons de ce que j’aurai appris.

GINETTE.

Mettez-moi au courant d’un mot, au moins.

DUARD.

Il s’est présenté à la sous-préfecture en mon absence, car j’étais en tournée d’inspection à propos des réquisitions, il s’est présenté une personne que ma sœur a reçue avec mon adjoint et qui vient de Genève, un agent de la Croix-Rouge internationale comme on nous en dépêche quelquefois pour des communications particulières.