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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 10, 1922.djvu/227

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ça suffit !… Voulez-vous venir, chère Madame, voir le président de notre conseil d’administration ?…

MADAME DARTÈS.

Pour rien au monde !… Je veux bien aller dans votre bureau à vous, mais j’entends rester officiellement en dehors de toute délibération où mon mari sera mis en cause !… D’ailleurs, qu’il n’y ait pas d’équivoque… Je suis une vieille journaliste de race, comme vous le disiez tout à l’heure… Je tiens à déclarer une dernière fois devant Belleu que, si je désavoue les idées de mon mari, je ne mets pas en doute une seconde sa sincérité et sa bonne foi absolue… C’est un honnête homme !…

FURTZ.

On vous le concède. Passez, cher ami !

SCOTT.

Six heures moins le quart !… C’est incroyable !…

FURTZ.

Il se fout de nous !…

(Ils sortent.)


Scène VII


BELLEU, LA DACTYLO

BELLEU.

Ce n’est pas impossible, mon vieux !… Vous avez entendu !… Ah ! la vache !… Les femmes, quand elles s’y mettent !…

LA DACTYLO.

Vous auriez tout de même pu vous opposer…

BELLEU.

De quel droit ?… En tout cas, je fais deux paquets… Ici, la correspondance violée… et là…