Il y a des jours où j’étais assez content de ce gaillard-là !… Mais il me portait ombrage.
Ah ! comme je le regrette !…
Le joli cri que tu viens de pousser là, petite !… Oui… regretter ce qu’on ne connaît pas… c’est le plus bel amour !…
La mort d’un être comme lui nous fait toutes un peu veuves…
Oh ! mes belles !… Détachez les fleurs de vos cheveux… je les lui porterai de votre part… Donnez, donnez, mignonnes !
Au seigneur Don Juan que nous aimions bien !
Merci… Et soyez sûres qu’il les respirera avec joie, avec délice, car il n’aima ici-bas que la beauté et que la grâce… Sa narine sera réjouie de l’odeur de la fleur et de celle des cheveux ! Nulle couronne funéraire n’est plus digne de lui que ces œillets populaires donnés par les femmes de Séville !…
Pour lui !…