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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 12, 1922.djvu/106

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JESSIE.

Il y en a une troisième sur laquelle tu n’avais pas compté… la plus simple… que je te fasse mettre à la porte par les domestiques…

MAX.

Ose.

JESSIE, (courant à la porte de la galerie.)

Immédiatement… Moi non plus je ne redoute pas le bruit… Non… non… coup nul !… Je me justifierai facilement… je dirai la vérité… Et j’aurai vite fait d’édifier cet homme, ce parfait galant homme, trop chevaleresque pour ne pas deviner que je suis irresponsable de ton incongruité !

MAX.

Trop chevaleresque !…

JESSIE.

Oui… cet homme du monde que vous avez osé berner, ridiculiser comme de petits voyous que vous êtes !…

MAX.

Jessie… rentre à la maison… Nous partirons ensemble ou je resterai !

JESSIE.

Ah ! c’est ainsi… tu l’auras voulu !

(Elle s’élance.)
MAX.

Fais attention, Jessie, fais bien attention, une dernière fois !… Si tu ne devines pas, au son de ma voix, la gravité de la situation et mon état d’esprit, c’est, que tu es complètement abusée… Écoute sans broncher, je te prie… Nous avons