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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/310

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RYSBERGUE, (l’interrompant.)

Pourquoi ?… Ah ! ça, je croyais te faire plaisir.

RICHARD.

Tu t’amuses… À quoi rime cette résolution soudaine et absurde ? Georget ! Ce serait risible !… Il est aussi fait pour les affaires que…

RYSBERGUE.

Que bien d’autres. Tu verras. Nous nous servons trop d’ingénieurs ; on se sert toujours trop d’ingénieurs… Je ne me trompe pas sur la valeur de ce garçon. La jugeotte est bonne.

RICHARD.

D’abord, il est appelé par son service militaire…

RYSBERGUE.

En novembre seulement… D’ici là il prendra le pli. Et puis nous lui ferons avoir des congés.

RICHARD.

Tu lui donnerais le poste de Waldteufel ? C’est trouvé.

RYSBERGUE.

Et, plus tard, s’il réussit, je l’intéresserai de façon plus particulière à nos affaires… Allons, voilà qui est dit : le mois prochain il aura son bureau non loin du tien ; vous pourrez griller des cigarettes ensemble, tout en causant d’exploitation, hé ! hé !…