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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/339

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mourir. Il y en a comme cela en Suisse, en Algérie, ailleurs… C’est toujours sur un coteau où il y a des villas et un joli cimetière… Mme Ledoux m’est infiniment sympathique.

(Elle sourit rêveusement, en regardant une volute de fumée qui s’en va vers la fenêtre.)


Scène V


Les Mêmes, MADAME LEDOUX

accompagnée de deux petites Arabes qu’elle pousse devant elle.

MADAME LEDOUX.

Je vous avais promis de vous amener deux de mes jeunes élèves… Vous voyez que j’ai tenu parole.

IRÈNE.

Ce sont des petites filles ?

MADAME LEDOUX.

Authentiques. (Aux petites.) Et montrez de suite à madame vos échantillons. Voyez, nous vous avons apporté des échantillons de notre travail.

IRÈNE.

Comment ! elles font déjà des choses aussi compliquées ?

MADAME LEDOUX.

D’après les vieux dessins arabes. Il faudra, vraiment, que vous veniez un jour, à la fabrique, les