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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 3, 1922.djvu/51

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DEUXIÈME HUISSIER.

Une affaire d’empoisonnement. Tu sais bien… la Maslowa.

PREMIER HUISSIER.

Non.

DEUXIÈME HUISSIER.

Mais Si… On n’a parlé que de cela dans les journaux… Une fille qui a empoisonné un vieux marchand dans une maison.

PREMIER HUISSIER.

Ah ! oui, je sais !

DEUXIÈME HUISSIER.

Ça doit approcher. Où en est-on ?

(Il entr'ouvre la porte du fond. On entend la voix du président.)
LA VOIX DU PRÉSIDENT.

Laissez-moi, en terminant, vous rappeler que la société a remis entre vos mains l’exercice de ses droits les plus redoutables mais les plus augustes. Vous êtes sa conscience même ; vous vous convaincrez du danger que constituent pour la société les éléments dégénérés des phénomènes pathologiques, et liés par votre serment vous saurez…

(L’huissier referme la porte.)