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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/172

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ROGER.

Mille fois non, je ne m’en irai pas.

GRÂCE.

Je l’exige. Quoi qu’il advienne, je vous défends, vous entendez, de laisser échapper un mot devant Claude…

ROGER.

Mais…

(La porte s’ouvre, très doucement cette fois ; Claude Morillot pénètre, un portefeuille sous le bras.)


Scène IV


GRÂCE, LECHÂTELIER, CLAUDE

GRÂCE, (allant à lui.)

Bonjour, mon ami… J’ai été très souffrante, à Compiègne. J’ai voulu repartir subitement… J’étais si mal que Monsieur Lechâtelier a bien voulu m’accompagner jusqu’ici. Madame Lechâtelier ne pouvant s’absenter de Compiègne… Tu vois, monsieur a eu l’amabilité de t’attendre…

ROGER.

Oui, votre femme a été un peu incommodée, mon cher… Je vous la ramène…

CLAUDE.

Je vous remercie, monsieur Lechâtelier…

ROGER.

Elle a d’ailleurs de bonnes couleurs, n’est-ce