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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/195

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Et, comme elles ont été supprimées, vous risquez fort de vous brosser le ventre.

LE GÉRANT.

Si vous me le demandez poliment, je n’ai plus rien à vous refuser.

POLICHE.

À la bonne heure ! Voilà un bon gérant ! C’est un bon gérant, bon gérant… Voulez-vous faire préparer ce qu’il me faut à la cuisine ?

LE GÉRANT.

Mais vous serez obligés de vous contenter, pour manger, d’assiettes sans nappe et sans serviettes. Le linge est rangé.

LAUB.

À la guerre comme à la guerre !

ROSINE.

Mais oui, monsieur. Vous êtes bien aimable.

LE GÉRANT, (aux garçons.)

François, voulez-vous arranger une table comme vous pourrez ? Voilà la salle à manger, mesdames…

(Il ouvre la salle de droite.)
ROSINE.

C’est parfait…

THÉRÉSETTE.

Merci bien.

(Tous en parlant se débarrassent de leurs manteaux d’automobile et réparent les méfaits de l’orage.)