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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/301

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Scène X


POLICHE, ROSINE

POLICHE.

Hein ? Crois-tu ? Quelle pochetée ! Tu en pas vu beaucoup comme ça dans ton patelin ?

ROSINE.

Poliche, ne continue pas !…

POLICHE.

Ah çà ! tu ne vas pas couper dans le pont, toi aussi ?

ROSINE, (un doigt dressé, le regardant bien en face.)

Poliche ! Poliche ! Regarde-moi… Ne mens pas. Veux-tu ne pas mentir ! Je comprends tout, j’ai compris…

POLICHE.

Mais quoi ? Ah çà ! vous devenez tous loufs dans cette maison ?…

ROSINE.

J’ai compris, je te dis ! Ton ami a dit la vérité, c’est toi qui mens. L’œil de Rosine ne se trompe pas.

POLICHE.

À se tordre… c’est à se tordre !

ROSINE, (lui prenant le menton pour mieux le regarder dans les yeux.)

Grand serin ! Gros bébé ! va… C’est vrai, alors ?