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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 4, 1922.djvu/357

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POLICHE.

Partage ? Évidemment, ça arrangerait tout… Poliche, lui, aurait pu bien des choses… Maintenant, je n’oserais plus te regarder… Vois-tu, Rosine, les hommes sont de vilains égoïstes, qui ne sont pas commodes à satisfaire !

ROSINE.

Tu viendras me voir au moins tout de suite… à ton retour à Paris… dis ?… Je l’exige.

POLICHE.

Sûrement, sûrement !

ROSINE.

Tu ne veux pas prendre tout de suite un jour ? Je t’attendrais à dîner.

POLICHE.

Non… ça m’est difficile ! Avant il faut que j’aille un peu à Lyon. Mon absence pourra se prolonger quelque temps.

ROSINE, (baissant la voix.)

Parce que tu comprends… on ne sait pas… l’avenir !

POLICHE.

Oui… oui… l’avenir !

ROSINE.

Embrasse-moi ! Nous n’avons plus que cinq minutes !…

POLICHE.

On va nous voir… la dame de la caisse…