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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/245

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MISS, (tenant par la main la petite Marthon et désignant Riquet.)

Non, madame, il pleure un peu.

CHARLOTTE.

Pourquoi miss ? Que s’est-il passé ?

MISS.

Mais rien, mais rien. Il a seulement du chagrin parce que Mademoiselle Bernard s’en va demain ; elle vient de lui dire adieu.

CHARLOTTE.

Petite bête, va ! C’est pour ça ? Viens ici, mon chou, viens ; tu sais bien que tu la reverras.

RIQUET.

Oh ! non maman, elle habite Paris, nous ne nous reverrons plus que quand nous serons grands.

FÉRIOUL.

Eh bien, mon bonhomme, d’ici là, tu as le temps d’aller te coucher, et c’est ce que tu vas faire immédiatement.

RIQUET.

Non, non, je ne veux pas y aller encore. Je veux aller dire au revoir, au casino, à son frère…

RADUEL.

Est-il roublard, ce petit, pour son âge ! Voyez-vous ça ? Déjà menteur comme de petits hommes.