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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/272

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FÉRIOUL.

Diable ! Mais c’est ennuyeux, cela… Tu es sûre qu’elle est tombée ici ?

CHARLOTTE.

Ne t’inquiète pas, je vais la retrouver tout de suite. Je ne peux pas l’avoir perdue ailleurs qu’ici. Je ne l’avais plus en arrivant à l’hôtel.

JEANNETIER.

Vous l’avez peut-être laissée dans votre chambre, Charlotte ?

CHARLOTTE.

Non, je l’avais à mon doigt tout à l’heure. Je vous dis qu’en rentrant à l’hôtel je ne l’avais plus. C’est avec les enfants, ici, tout à l’heure, certainement… Oh ! nous sommes sûrs de la retrouver.

FÉRIOUL.

Mais, on n’y voit pas grand’chose.

CHARLOTTE.

La lune éclaire bien, pourtant.

FÉRIOUL, (à Jeannetier qui allume des allumettes.)

Diable ! diable ! Démenons-nous, parce que, d’ici demain, nous aurons beau prévenir les jardiniers, le concierge…

(Chacun, une allumette allumée à la main, se penche et cherche. Un temps.)
JEANNETIER, (tout à coup.)

Ah !