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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/287

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FÉRIOUL.

L’imbécile ! Comment a-t-il fait son compte ? Il faut y courir tout de suite. L’auto est prête ? Dites à Jean que nous partons tout de suite. Mon chapeau, Charlotte… là, sur le piano…

CHARLOTTE.

Oui… Oui !… Tiens, ta canne !

FÉRIOUL.

Ma canne, je m’en fiche. Je n’en ai pas besoin.

MADEMOISELLE BLANQUETTE.

Nous aussi, monsieur, d’ailleurs, nous vous quittons.

FÉRIOUL.

Eh bien, venez, je vous déposerai au tournant du chemin sur la route. Ils n’en font jamais d’autres, là-haut !… (Il va à la porte. Tout à coup.) Allons, bon !… Mais je ne peux pas, je ne peux pas y aller. J’oubliais ce rendez-vous.

CHARLOTTE.

Bah ! Qu’est-ce que ça peut bien faire ? Je répondrai pour toi, voilà tout.

FÉRIOUL.

Non, non, non ! Il faut que je sois là. C’est ainsi qu’on rate les plus belles affaires. Les gens, en général, ne font que passer une journée ici.