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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/357

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FÉRIOUL.

À cette coquine, qui m’a déshonoré pour toujours, qui s’est donnée à un escroc, qui… (Parizot s’interpose.) Ah ! prenez garde, vous, ou je vous écrase d’un coup de poing.

PARIZOT.

Vous êtes fou de colère !… Non, non !… Vous ne pouvez pas… vous n’aurez pas le courage…

FÉRIOUL.

Ah ! vous allez voir si je n’aurai pas le courage !… (Il ouvre brusquement la porte à droite et appelle.) Ma mère !… les enfants !… tout le monde en bas !

PARIZOT.

Je ne verrai pas ça !… Vous, si bon, monsieur Férioul, si… vous ne vous connaissez plus… il n’y a qu’à vous voir.

FÉRIOUL, (criant, au jardin.)

Jean ! Marius !… Tout le monde !… arrivez !

PARIZOT.

Non ! non !… Ce n’est pas juste… Vous n’avez pas de pitié… Vous allez la tuer !…

FÉRIOUL, (monte l’escalier, ouvre la porte.)

Charlotte ! Charlotte !

PARIZOT.

Non, non ! vous ne pourrez pas !