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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/380

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maines. Allons, maman, restez l’abeille de la maison qui vaque des fleurs aux armoires et laissez-moi la charge de soucis que vous ne pouvez ni comprendre ni partager.

MADAME FÉRIOUL MÈRE, (mettant ses lunettes sur son nez.)

Alors, c’est cette petite dont tu me parlais qui est à tourner autour de la maison.

(Elle regarde dans le jardin.)
FÉRIOUL.

Oui, elle me cherche un peu partout… Je ne l’avais pas revue depuis cinq ans…

MADAME FÉRIOUL MÈRE.

Appelle-la donc, que je la mire de près. Je l’ai si peu remarquée…

FÉRIOUL, (faisant un signe.)

Psst ! madame Auger ! une seconde ! ma mère voudrait vous parler.

(Madame Auger entre du jardin. Un petit garçonnet de cinq ans à peine l’accompagne. Elle salue.)
MADAME FÉRIOUL MÈRE, (regardant durement la mère.)

C’est votre petit, ça ?

MADAME AUGER.

Salue, Baptistin.

(Un silence.)