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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 5, 1922.djvu/87

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ACTE DEUXIÈME

Petit salon très élégant, précédant un atelier, mais l’atelier est très au fond, à gauche, de biais. Tout est laqué blanc flambant neuf. Frise de paons bleus. À droite, un petit escalier intérieur conduisant aux chambres, et un meuble en retrait, sorte de canapé d’attente. À gauche, à l’avant-scène, une porte donnant sur l’antichambre. En angle petite cheminée de cuivre rouge. Beaucoup de lampes allumées. Plafonnier opalin. Chaise longue, fauteuils légers, chaises, etc.



Scène PREMIÈRE


BERNIER, LOLETTE, GRÉVILLE, ROLSINI, GARZIN, MADAME GARZIN, MADAME MOULZI et DEUX INVITÉS.

(Au lever du rideau sont là, réunis, Bernier, sa femme, Gréville, le peintre italien Rolsini, fort accent, petit et trapu, le vieux peintre Garzin et sa femme, modeste d’apparence et déjà vieille, puis une créole ou mulâtresse, Madame Moulzi, une comparse à l’air doux et placide. Smoking. Grands décolletés. Deux autres invités, au fond, sur les marches de l’escalier. Lolette n’est plus coiffée en bandeaux, ses cheveux sont teints et nattés en roue. Elle a beaucoup de bagues aux doigts.)
LOLETTE.

Là… maintenant vous avez tout vu en bas…

MADAME GARZIN.

Et ici ?