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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 8, 1922.djvu/44

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Scène VII


Les Mêmes, MYRTILLE DENEIGE, LE PRINCE CATARDI, puis GABY


MYRTILLE.

Bonjour, chérie bleue… Pas en retard ?

LIANE.

Au contraire.

MYRTILLE.

Le zouave n’est pas là ?

LIANE.

Oh ! le jour où il ne sera pas en retard d’une demi-heure, celui-là !

LE PRINCE.

Il y a peut-être eu une longue séance à la Chambre. Bonjour !

LIANE.

Oui !… C’est vrai !… Des interpellations… aujourd’hui… Le gâchis !…

MYRTILLE, (tendant la main à Lorédan.)

La main, mon maître !

LORÉDAN, (poussant de nouveaux gloussements.)

Ho ! C’est inouï d’oser cela ! Où allons-nous vraiment ? les robes, cette année, sont folles !

MYRTILLE.

Elle vient de m’être apportée cet après-midi, n’est-ce pas, c’est assez violent ?… une combinaison de tons à moi. Je trouve qu’on ne s’inspire ja-