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Page:Bataille - Théâtre complet, Tome 9, 1922.djvu/336

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JULIEN, (agacé.)

Je crois bien, la bride symbolique…

(La femme de chambre entre au fond et tend un plateau.)
ÉVELINE.

Qu’est-ce que c’est ?

MARIE.

Une lettre qu’on apporte pour Madame.

JULIEN, (continuant de parler avec les autres.)

Oh ! à propos de chapeaux, le Cronstadt du père Péreire !…

MERCEREAU.

Was ist das un Cronstadt ?

DASTUGUE.

Il ne sait pas ce que c’est qu’un Cronstadt ? Cet enfant !

JULIEN.

Tu es trop morveux pour connaître ça !

FRÉDÉRIQUE.

Moi, je dois connaître, certainement, mais je ne me souviens pas très bien ce que vous appelez ainsi.

JULIEN.

C’est un petit chapeau de forme cubique… un haut de forme qui serait devenu un moule et qui…

ÉVELINE, (lisant la lettre dans le fond pendant que la femme de chambre lui relire son chapeau, et poussant une exclamation.)

Ça, par exemple !

JULIEN, (qui causait avec les autres près du piano, se retournant.)

Quoi ?