Aller au contenu

Page:Bauclas - Le Mort s’est trompé d’étage, 1946.pdf/109

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
107
le mort s’est trompé d’étage

LE MORT S’EST TROMPÉ D’ÉTAGE Pas du tout ! Ah ! tiens ! Comment la conciliez-vous avec tout ce que vous avez appris à Chambéry ? Vous étiez d’accord pour organiser cette confrontation avec le jeune télégraphiste… L Parce que je veux d’abord régler cette question Vidalier qui ne fait qu’embrouiller le problème. 70 Vous m’avez démontré vous-même la fragilité des impressions sur lesquelles vous vous basiez… - Je sais, je sais Lamblin plissait anxieuse- ment le front. J’ai beaucoup réfléchi. Mes impres- sions sont fragiles et fortes cependant. La déposi- tion de Solange sonnait faux, et non seulement elle mentait, mais j’ai la conviction qu’elle récitait une leçon qu’on lui avait soufflée. De plus, il y a un fait auquel vous ne donnez pas assez d’importance : c’est la disparition d’Ernest Maravon. - 107 - On l’a vu rentrer après le crime. Lui ou Victor. Josseaume eut un geste agacé. Écoutez, mon petit, je connais mon métier. Vous pensez bien que la police des garnis recherche cet Ernest Maravon et que je fais fouiller égale- ment la banlieue pour trouver le repaire de Victor. Quand nous aurons un résultat, nous verrons ce qu’il faut en penser. D’ici là, ne partez pas sur une idée préconçue. « C’est pourtant ce qu’il fait », se dit Lamblin. J’aurais mieux fait de ne rien lui confier. D’autre part, si un jour ma théorie triomphe, il m’en vou- drait à mort de ne l’avoir pas prévenu. Un quart d’heure plus tard, on introduisait