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Page:Baude, Fragments d'histoire ou Hier et aujourd'hui à la faveur d'une promenade dans les rues et aux environs de Fort-de-France, Imprimerie officielle Fort-de-France, 1940.djvu/61

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Les précédentes orgues qui comptaient 23 jeux, avaient été inaugurées le 21 mai 1921, le R. P. Janin était curé.

Celles actuelles dues à l’initiative du R. P. Marie sont mues par l’électricité et comportent 51 jeux dont un offert par le facteur d’orgues, et 3518 tuyaux, d’un poids de 13.000 kilos.

L’instrument, construit par la Manufacture Lorraine des grandes orgues, est sur la tribune latérale, au coin qui domine la chapelle du Sacré-Cœur.

La console des claviers correspondante est placée sur l’autre tribune latérale, à la partie qui surplombe la chapelle de la Sainte Vierge.

Une seconde console de claviers est installée près du chœur.

Le buffet, exécuté d’après les plans et dessins du frère Alban, a été construit en bois des colonies dans les ateliers de M. Grant[1].

À ces orgues et à celles qui les ont précédées se rattachent le souvenir de ceux qui en ont doté Fort-de-France et de ceux qui les ont tenues.

Devant l’église, un square, appelé « Jardin Pétot », sans doute du nom du Sergent des sapeurs mineurs autrefois chargé de l’entretenir et qui, avec le commandant de génie Schoeffler et le garde de génie Laborde ont été l’objet d’un ordre du jour du 13 juillet 1856 par lequel le Gouverneur Comte de Gueydon, au moment où il allait quitter la Colonie, leur accorda un témoignage de satisfaction pour leur participation aux travaux de la conduite d’eau de Fort-de-France[2].

Une belle fontaine est au milieu du jardin qu’entoure une grille.

  1. Bulletin paroissial de Fort-de-France, 1936.
  2. B. O . Martinique, 1856, page 391.