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Page:Baumal - Le Féminisme au temps de Molière, 1926.pdf/69

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Certaines précieuses tiraient d’autres conclusions pratiques de leurs dissertations contre le mariage. Elles affectaient de vouloir rester filles, pour n’être point soumises à cet état de servage qu’elles prétendaient être le lot de toute femme mariée. Que si, selon l’usage, leur famille disposait d’elles contre leur gré, alors, avant toute expérience de la vie commune, elles considéraient le jour de leurs noces comme le plus triste jour de leur existence.