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Page:Bebel - Les Facéties érotiques de Bebelius, 1908.djvu/103

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DE BEBELIUS

traint sa femme de le remplacer à la messe.

En partant, la coquine ferme bruyamment les portes et chante pouilles à son mari, de sa voix la plus criarde. Elle espère que son amant se réveillera au tapage, et comprendra qu’il n’a rien à faire, ce matin, dans la chambre conjugale.

Malheureusement, l’étudiant qui avait lu, fort avant dans la nuit, les poèmes de Catulle, dormait comme un loir.

C’est une mouche qui réveille notre amoureux, en lui chatouillant le bout du nez. Il ouvre les yeux, bondit sur ses pieds, se débarbouille, et se glisse, tout nu, dans la chambre de sa belle.

Les rideaux sont tirés. Le rusé cocu a caché sa tête sous les couvertures, et il exhibe seulement une croupe rebondie.

Le précepteur tout nu court à son but, dans la pénombre. Il saute sur le lit, monte à cheval, et attaque le noir. Mais, soudain, le marchand se retourne, sort des couvertures sa calvitie de dévot, administre au pauvret