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Page:Bebel - Les Facéties érotiques de Bebelius, 1908.djvu/62

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LES FACÉTIES ÉROTIQUES

Un beau matin, partant seul pour la chasse, il rencontre une jeune paysanne, montée sur une jument poussive. La jolie fille chante gaiement. Le comte l’interpelle :

— « Bonjour, mignonne ! Tu es gaie comme une alouette. On dirait que tu sors de ta nuit de noces ! »

— « Ça égaye donc, de recevoir, pour la première fois, le bâton viril ? »

— « Oh, oui ! Et même si ce n’est pas la toute première fois. Si tu veux… »

Alors, la jeune paysanne, ignorant la qualité du personnage :

— « Non, mon brave ! Fourre plutôt ton braquemart entre les fesses de ma jument qui ne marche pas ! Ça la ravigotera, et elle me ramènera plus vite à la maison. »

— « Bien répliqué ! » s’écria le comte, et il laissa la jolie fille passer en paix son chemin.