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Page:Bebel - Les Facéties érotiques de Bebelius, 1908.djvu/99

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DE BEBELIUS

où il pourra enfin se décharger le ventre. Il commence à se déculotter, en disant :

— « Où dois-je accomplir les œuvres de la nature ? »

Alors, la vieille nonne se couche sur le lit, et se met à son aise, des mollets au nombril.

Un éclair jaillit dans l’âme du brave curé. Il s’aperçoit que la coquine l’a mal compris, et, recourant à la périphrase par laquelle les enfants bien élevés désignent, chez nous, l’évacuation des excréments, il soupire, agonisant :

— « Je voudrais cueillir des petites roses… »

La vieille amoureuse devient pourpre de honte. Elle saute à bas du lit, et se sauve.

Le pauvre curé se traîne dans le couloir, en tenant son ventre à deux mains.

Le ciel a pitié de lui. Il rencontre une autre nonne, beaucoup plus jeune, et lui demande, dans les termes les plus populaires, où sont les chiottes. Ses vœux sont alors exaucés, et il peut, enfin, se soulager.