Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/36

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volume frais d’encre ; sinon déjà des épreuves. La rare pièce que voici, soustraite au bouquin demeurant : d’où même émane-t-elle ? Divers point s’y éclairent : un surtout, des Épisodes ; et l’autre utile à l’achèvement de ma notice, car il indique l’origine d’une version anglaise : mais nul qui résolve la question en débat. Lisez. L’ouvrage que nous présentons au public a été composé en Français par M. Beckford. L’indiscrétion d’un homme de lettres, à qui le manuscrit avait été confié il y a trois ans, en a fait connaître la traduction Anglaise avant la publication de l’original. Le traducteur a même pris sur lui d’avancer dans sa préface que « Vathek » était traduit de l’Arabe. L’auteur s’inscrit en faux contre cette assertion, et s’engage à ne point en imposer au Public avec d’autres ouvrages de ce genre qu’il se propose de faire connaître ; il les puisera dans la collection précieuse des manuscrits Orientaux laissés