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Page:Beckford - Vathek, éd. Mallarmé, 1893.djvu/45

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sur ces feuillets, s’aidant de l’aveu loquace et continuel de vieux magazines qui disaient le livre originellement composé en français : cause pour moi au moins de trouble ! Si, un homme du goût le plus sagace, maître en le récit (j’apprends ce fait tout en me relisant), Mérimée, avec les écrits duquel des morceaux un peu rapides du début de Vathek et la simplicité volontaire d’expression qui en accompagne jusqu’au final grandiose ne sont pas sans de la ressemblance, pensa de faire éditer pour les délicats, ses pareils, l’œuvre : compromise par la crise de 1870 comme par celle de 89 ou 1815, et aussi par la mort de l’académicien.


Avec une obstination pas fortuite, tandis que nous négligions un des écrits les plus intéressants qui aient été jadis composés en français, l’Angleterre du moins ne possédait pas assez d’éloges pour la traduction