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Page:Bellerive - Brèves apologies de nos auteurs féminins, 1920.djvu/117

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Mmes THÉRY[1] et L.-J. TURGEON



Lintérêt profond et le dévouement remarquable que ces deux femmes de lettres ont témoignés, l’une, à son fils, l’autre, à son filleul, nous induisent à leur rendre un commun hommage. Toutes deux ont fait preuve d’une sollicitude admirable : Mme Théry en faveur de son fils, en écrivant pour lui un livre où se révèlent toutes les qualités de son cœur et de son intelligence et toutes les ressources de son expérience et de son instruction ; Mme Turgeon, en écrivant à son filleul belge, pendant que sa patrie était la proie des Allemands et la victime des plus odieuses barbaries, ces lettres encourageantes et émouvantes que, seule de toutes les marraines de guerre, elle a eu la bonne idée de publier, en mai 1920, sous le titre Entre deux rives, en y ajoutant les lettres de son filleul.

En lisant le livre de Mme Théry : À mon fils, on comprend plus que jamais tout ce que le cœur d’une mère contient de tendresse, de dévouement, d’ambitions légitimes pour son enfant, et l’on pense instinctivement à celle qui nous a guidé à travers les écueils dans les sentiers de la vie.

  1. Mme J.-W. Thériault, de Montréal, et Mme L.-J. Turgeon, de Québec, née Ferland, à Ste-Marguerite, comté de Dorchester.