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Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/195

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temps encore, le comte, bien entendu, n’eut garde d’exprimer un autre avis.

Félix ne s’éloigna pas. Il resta tout l’été l’hôte habituel du château, puis vint s’installer à Tours, où Blanche avait été mise en pension.

À Tours comme à Vouvray, il vit souvent la mère de Gaston et les Vallombre qui habitaient ensemble, pendant la saison d’hiver, un vieil hôtel sur le Mail ; cette année-là on mena une existence assez retirée à cause de la santé chancelante de madame de Courvol.

La pauvre femme passait sa vie dans des transes mortelles, que Suzanne l’aidait à traverser, oubliant absolument sa propre peine pour celle qu’elle avait à consoler.

Rien ne trahissait en elle l’inquiétude ni la mélancolie ; les occupations quotidiennes, les devoirs domestiques, les bonnes œuvres, la