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Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/32

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que royale, avec une patience de bénédictin :

— Pourquoi n’est-il pas muet ? m’étais-je demandé souvent, le voyant occupé à reconstruire un parchemin illisible, les doigts dans les oreilles afin de n’être point troublé. N’est-ce pas un bien perdu pour lui que cette faculté qui permet d’écouter, de se divertir, d’échanger avec ses semblables sentiments et pensées ?

Et je regardais Furey, comme s’il eût possédé un trésor qui se pût voler.


III


Dorénavant, à la grande satisfaction de mon père, j’imagine, ni prières ni remontrances ne