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Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 1, 1911, 3e mille.djvu/401

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tante s’il est possible que dans Le Tricorne, mais je n’ai là-dessus rien à apprendre aux poètes.

Quant à L’Amour souffle où il veut, grande comédie inachevée et qui devait avoir cinq actes, elle avait été commandée à Théophile Gautier par Édouard Thierry pour la Comédie-Française, sur un scénario de Mario Uchard, que j’ai encore entre les mains, et qui s’intitulait Le Nouvel Arnolphe. Le maître s’y intéressa longtemps. Il en exécuta deux actes, dans l’intervalle de la copie. Delaunay et Mlle Favart venaient, pour l’encourager à la besogne, lui en réciter, à Neuilly, les passages terminés. Et puis, il abandonna la partie, et nous ne retrouvâmes qu’à sa mort ce qui en a été publié. Il était peu fait pour ces tâches, et ne se sentait à l’aise que devant ses idées propres et ses conceptions individuelles.