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Page:Berlioz - À travers chants, 1862.djvu/291

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nairement à cette fête ; souvent elle daigne me retenir quelques instants pour me faire ses observations, toujours bienveillantes malgré leur finesse, sur les principaux morceaux du programme. Elle cause avec tant de charme, elle comprend si intimement la musique, elle a tant de sensibilité unie à un si rare esprit, elle a si bien l’art de vous encourager, de vous donner confiance, qu’après cinq minutes de son charmant entretien toute ma fatigue disparaît, je serais prêt à recommencer.

Voilà, messieurs, ce que je fais à Bade. J’aurais encore d’autres détails à vous donner ; Dieu me garde néanmoins de poursuivre ; je vois d’ici la moitié de votre auditoire… qui dort.