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Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/118

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ACTE PREMIER

Scène III

Les Mêmes, deux camionneurs
TOUSSAINT, entrant.

On vient du chemin de fer pour chercher les malles de M. le vicomte.

LE VICOMTE.

Ils choisissent bien leur moment ! (sans se retourner, aux camionneurs qui viennent d’entrer par le fond.) Allons, emportez ça sur la pointe du pied et qu’on ne vous revoie plus.

LE CAMIONNEUR.

Tout ça ?

LE VICOMTE.

Oui, et ne bousculez pas trop mes pauvres hardes, si c’est un effet de votre bonté !

LE CAMIONNEUR.

C’est-y pour les messageries ou pour les bagages ?

LE VICOMTE.

Qu’est-ce que tous voulez que ça me fasse ?

TOUSSAINT.

Monsieur part demain soir pour l’Italie.

LE CAMIONNEUR, à Toussaint.

On pourrait enregistrer ça pour Vintimille. Comme ça, ce monsieur sera toujours sûr de retrouver ses bagages en douane.