Aller au contenu

Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/123

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
110
TRIPLEPATTE
DOLLY.

Voyons !

LE VICOMTE.

Oui, dans une heure, Triplepatte sera bouclé.

DOLLY.

Si tu as tant de regrets, ne te marie pas. (Baude-Boby la pousse du coude, À Baude-Boby.) Pourquoi me poussez vous ?

BAUDE-BOBY, vivement.

Je vous ai poussée ?

LE VICOMTE, même jeu.

Il t’a poussée ?

BAUDE-BOBY, même jeu.

Moi, je vous ai poussée ?

DOLLY, même jeu.

Bien sûr que si, vous m’avez poussée !

BAUDE-BOBY, même jeu.

Non, je ne vous ai pas poussée !

LE VICOMTE.

Si ! tu l’as poussée, et je sais pourquoi tu l’as poussée, c’est parce que vous êtes tous enragés à me marier et qu’elle vient vous contre-carrer en me donnant de bons conseils !

BAUDE-BOBY.

Tu dis-toi même qu’il est trop tard pour revenir là-dessus.

DOLLY.

Moi je dis qu’il est toujours assez tôt pour défaire ce qui n’est pas fait.