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Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/130

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ACTE PREMIER

seul. M. le vicomte, retenez bien ceci : il n’y a qu’une chose essentielle dans la vie, c’est d’avoir sa tranquillité parfaite, sa tranquillité matérielle ; vous n’avez qu’à tendre la main pour l’acquérir, n’hésitez pas, sacrebleu ! Vous verrez que, pour ce qui est du reste, ça s’arrange toujours.

LE VICOMTE, se levant.

Allons ! je tais voir si mon bain n’est pas trop chaud.

BOUCHEROT.

Et vous vous habillerez ensuite, pour la mairie ?

LE VICOMTE.

Nous verrons ça.

Il se dirige vers le cabinet de toilette.
BOUCHEROT, à part, à Baude-Boby.

Il se mariera !

TOUSSAINT, entrant.

Voici madame la belle-mère de M. le vicomte.

LE VICOMTE, près de la porte du cabinet de toilette.

Qu’est-ce qu’elle me veut ? Je ne suis pas encore sa propriété ! Qu’elle attende une heure ! On ne réveille pas le condamné à mort une heure avant l’exécution, c’est un manque de tact !

BOUCHEROT.

Il faut la faire entrer.

LE VICOMTE.

Elle va venir avec son amabilité fatigante ! Elle