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Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/152

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ACTE PREMIER

à l’heure juste ! Il est dans son bureau et commence à s’impatienter.

LE BARON DU BRAIL, regardant sa montre, au marquis d’Avry.

Et la marquise va bien ?

LE MARQUIS D’AVRY, même jeu.

Oui, merci, un peu gémissante, comme toujours ; Albi, je crois ne lui vaut rien… Et la baronne ?

LE BARON DU BRAIL.

Elle va fort bien, merci. Du diable si je m’attendais à vous rencontrer ici !

LE MARQUIS D’AVRY.

C’était pourtant facile à prévoir ; nous sommes les plus proches parents de Robert de Houdan, nous étions ses témoins de droit. Si je ne me trompe, vous êtes son petit cousin par sa mère, qui est une Triel-Beauvoisin.

LE BARON DU BRAIL.

C’est bien ça !

LE MARQUIS D’AVRY.

Et moi, c’est du côté de son père, qui était fils d’une Lachardelière, sœur et tante des deux Daunois, le marquis et le vicomte, dont l’un est mon cousin germain et l’autre mon demi-frère.

LE BARON DU BRAIL.

Je vois, je vois !

LE MARQUIS D’AVRY, continuant sur le même ton.

Et je suis encore lié par les Le Brisan, puisque Robert Le Brisan a épousé en secondes noces ma