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Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/177

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TRIPLEPATTE
LE MAITRE D’HÔTEL.

Bien, monsieur !

YVONNE, entrant, bas à son père.

Ah ! voilà la baronne Pépin. Je t’en prie, papa : je sais qu’elle veut encore me marier. Tu n’aimes pas résister, mon vieux papa, mais résiste tout de même un peu. On n’y est pas habitué. Alors ça l’impressionnera et ça l’arrêtera peut être…

LA BARONNE.

Ah ! voilà ces vilaines gens qui sont ici depuis des heures et qu’on n’a pas encore aperçus ! Bonjour, monsieur Herbelier !

HERBELIER.

Bonjour, madame.

LA BARONNE.

Bonjour, ma petite Yvonne !

YVONNE.

Bonjour, madame !… Papa, je vais entrer au salon de lecture, je me sens un peu fatiguée. Au revoir, madame…

LA BARONNE.

Oui ! Allez vous reposer. (La retenant par la main.) Vous savez que je suis très heureuse de ce qui nous est arrivé. J’aurais un grand remords si vous étiez la femme de cet affreux garçon ! Comme il m’a trompée sur son compte ! et quelle chance que nous nous en soyons aperçus assez tôt ! Je n’ai pas dormi en pensant que vous auriez pu l’épouser. (Avec véhémence.) L’épouser ! lui ! Alors qu’il y a sur