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Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/25

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TRIPLEPATTE
BERTRAND D’AVRON.

Ça prouve plutôt qu’il n’est pas jaloux.

LE DOCTEUR.

Et puis, être jaloux, c’est bien fatigant.

DOLLY.

D’ailleurs, s’il me laisse en liberté, je n’en abuse pas.

BERTRAND D’AVRON.

Mais non, pas trop.

DOLLY.

Et puis, il n’a jamais été convenu qu’il me laisserait trois semaines seule. Depuis mon arrivée ici, il doit venir tous les jours ; pendant quinze jours, je suis allée l’attendre à l’arrivée du train : maintenant je n’y vais plus parce que les employés se moquaient de moi ; ils m’avaient surnommée : l’omnibus de la gare !

LE DOCTEUR.

Mais pourquoi n’est-il pas venu depuis quinze jours ?

BERTRAND D’AVRON.

Parceque c’est Triplepatte.


Scène IV

Les Mêmes, BAUDE-BOBY.
BAUDE-BOBY, entrant, à Bertrand d’Avron

Bonjour, vieux… Vous savez qu’il nous est ar-