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Page:Bernard - Godfernaux - Triplepatte (1906).djvu/98

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ACTE PREMIER

route, M. le vicomte, vous n’avez plus qu’à aller tout droit.

LE VICOMTE.

Oui ! J’étais au pavillon du Lac, à mon corps défendant, vous savez, mais j’y étais. Vous êtes venu m’y chercher ! Je n’oublierai jamais ça !

Il lui serre la main.
BOUCHEROT.

Heureusement que je ne cessais pas de veiller sur vous, M. le vicomte.

LE VICOMTE.

Décidément, le vil intérêt fait faire de bien belles choses !

BOUCHEROT.

Au revoir, M. le vicomte !

LE VICOMTE.

Au revoir, mon ange gardien ! (Boucherot sort.) Enfin ! Me voici au port ! (Il examine le salon désert.) Il n’y a personne ! Ils sont couchés !… (on entend de la musique de danse.) Oh ! Voilà qui me décide…

Il se dirige vers la porte de sortie.
BAUDE-BOBY, paraissant au fond.

Eh bien, mon vieux ! Tu en fais de belles !… La baronne Pépin est déchaînée. Elle voulait m’emmener en automobile à ta recherche, en conduisant elle-même !… Enfin, puisque tu es là, tout est bien ! Je vais la prévenir.

Il le fait asseoir sur une chaise près de la table de jeu et sort par le fond.