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Page:Bernard - Inès de Cordoue, 1697.pdf/40

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Inés de Cordoüe,

Iſle de ce nom. Les Ris, les Jeux, & les Amours le reçurent en luy jettant des roſes ; il y reſpira d’abord un air qui luy rendit la ſanté, & en meſme temps tous les charmes que la douleur luy avoit fait perdre. On le conduit au Palais de la Reine du lieu, par un chemin couvert de ces fleurs qui naiſſent dans le commencement du Printemps, il voit une perſonne qui avoit toutes les graces de la beauté, avec toute la naiveté, & toute la joye de l’enfance, elle n’avoit que quatorze ans, elle eſtoit aſſiſe ſur un Trône de Jaſmin, mille Amours folaſtroient autour d’elle, les uns l’enchaiſnoient avec des