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Page:Bernard - Inès de Cordoue, 1697.pdf/48

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Inés de Cordoüe,

donna des loüanges exceſſives, & le Marquis de Lerme par l’air dont il gardoit le ſilence, fit juger qu’il penſoit quelque choſe au deſſus des loüanges, Leonor qui avoit cru attirer ſeule ſes regards, s’apperçut qu’ils alloient d’un autre coſté, elle fit à Inés pluſieurs queſtions ſur ce conte avec autant de malice que d’aigreur. Inés y répondit avec une douceur qui acheva de la faire paroiſtre une perſonne parfaite.

Le lendemain Leonor ſe prepara à conter une Fable, & n’oublia rien pour l’emporter s’il ſe pouvoit ſur Inés. Son recit commença de la ſorte.