Aller au contenu

Page:Bernier - Ce que disait la flamme, 1913.djvu/414

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
403
CE QUE DISAIT LA FLAMME…

— Pourquoi n’aviez-vous pas de confiance en moi, Lucile ?

— Je ne m’en souviens plus, Jean…

— Depuis longtemps, je souffrais de ne pas tout vous dire…

— Ah ! que vous êtes bon ! que vous êtes généreux ! que vous êtes…

— Heureux, Lucile, heureux par vous, par votre noblesse, par votre franchise, par votre douceur !…

— Quand l’espérance venait, je la chassais de moi-même ! Ah, quel martyre alors !…

— C’est fini, Lucile, pour toujours ?

— Je vous aime, Jean ! dit-elle, avec une extase profonde.

Longtemps, leurs cœurs s’étreignirent d’aveux, de sourires…