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Revenons à son existence à Paris jusqu’en avril 1873, date à laquelle on sait qu’il regagna Charleville.


III

Arthur Rimbaud, donc, n’était pas de nature à se lier facilement. Il n’avait pas l’habitude, en dépit de la largesse de son cœur, de rechercher la compagnie de quiconque. Assurément, ce fut Verlaine, d’un caractère plus liant, plus lierre, qui rechercha la sienne.

Dans ce temps-là, sait-on, le ménage du poète de la Bonne Chanson n’allait pas du tout d’accord[1]. La vie auprès de sa femme, chez les hostiles beaux-parents, lui devenait pénible, le rendait maussade. Il n’y a rien d’étrange à ce qu’il ait été heureux, lui si vagant, de fuir les positifs reproches, lourds et menaçants de

  1. Cf. Edmond Lepelletier, Paul Verlaine.