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Page:Bertrand, Gaspard de la nuit, 1895.pdf/145

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III

LES FLAMANDS


Les Flamands, gent mutine et têtue.
Mémoires d’Olivier de la Marche.


La bataille durait depuis none, quand ceux de Bruges lâchèrent le pied et tournèrent le dos. Il y eut alors, d’une part si épais désarroi, et de l’autre si rude poursuite, qu’au passage du pont bon nombre de révoltés croulèrent pêle-mêle, hommes, étendards, chariots, dans la rivière.