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Page:Bibaud - Catéchisme de l'Histoire du Canada, à l'usage des écoles, 1853.djvu/20

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neur, de l’évêque ou du premier supérieur ecclésiastique, de l’intendant, de cinq autres conseillers, que ces dignitaires devaient élire de concert, et d’un procureur-général. Dans la suite, le comte de Frontenac ayant entrepris sur l’intendant le Roi déclara en 1675 que ce magistrat en serait président, et remplirait les mêmes fonctions que les premiers résidens des Parlemens de France. Le nombre des conseillers fut aussi porté à sept. En 1705, il y en eut douze, outre les trois grands dignitaires, dont onze laïcs et un clerc. Enfin, en 1754, pour encourager, comme il est dit, le talent dans les familles du pays, on admit comme assesseurs de jeunes Canadiens qui avaient suivi les conférences du Procureur-Général. Ils avaient des sièges après les conseillers et les soulageaient.

La commission du marquis de Tracy dura-t-elle bien longtems ?

Ce dignitaire ne séjourna que dix-huit mois dans la colonie, et laissa le pays entre les mains de M. de Courcelles, après l’avoir mis en sûreté contre les attaques des Iroquois, par la construction, dans des endroits propices, des forts de Sorel, de Chambly et de Ste. Thérèse.

Un des hommes marquans de la colonie ne tomba-t-il pas encore cependant sous les