Page:Bibaud - Histoire du Canada et des Canadiens sous la domination anglaise, Vol 2, 1844.djvu/206

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ture du parlement, M. Foucher eut ordre de reprendre l’exercice de ses fonctions.

Le gouverneur réserva « pour la signification du plaisir de sa Majesté », un « acte pour encourager l’éducation dans les paroisses de la campagne », et refusa de sanctionner l’acte « pour secourir certains censitaires de la seigneurie de Lasalle » &c. ; mais il sanctionna, entre autres, l’acte « pour approprier une certaine somme d’argent, pour pourvoir à la dépense pour diviser des terres pour les officiers et hommes de la milice incorporée qui ont été licenciés, et autres qui ont servi durant la dernière guerre[1] ». Dans sa harangue de clôture, le 24 avril, sa Grâce dit aux deux chambres :

« Je suis venu dans cette province prendre le gouvernement des domaines de sa Majesté dans l’Amérique du Nord, avec le désir sincère de mettre à exécution les desseins généreux et les vues bienveillantes de son Altesse royale, le prince régent, d’avancer par tous les moyens possibles, la prospérité générale, l’amélioration des ressources naturelles, et le bonheur individuel des sujets de sa Majesté. Je m’étais flatté de l’espoir et de l’attente raisonnable de trouver, dans ces poursuites, l’appui de toute personne instruite et capable d’appré-

    ponsabilité qu’elle devait être entendue devant le tribunal compétent. »

    C’était cependant d’après des témoignages ex parte, « qui ne prouvaient pas la culpabilité de M. Foucher », que la chambre d’assemblée avait demandé au gouverneur sa suspension, et au prince régent, sa destitution.

  1. Ce titre semblerait avoir été rédigé par l’auteur du paragraphe suivant :

    « M. Lee et M. Blanchet ont été pour la liste civile… et ont été pour les mesures pour la défense de la province, et ont été pour qu’il fût pris des mesures pour l’éducation », &c.

    Quel qu’en soit le rédacteur, c’est peut-être l’occasion de dire que les officiers des Voltigeurs, &c., eurent aussi des pensions de retraite, ou la demi-paie, et que « l’ordre du Bain, le brevet de colonel et une pension furent accordés au brave Salaberry ».