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Page:Bibaud - Histoire du Canada et des Canadiens sous la domination anglaise, Vol 2, 1844.djvu/254

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Sir Françis Burton répondit verbalement aux porteurs de l’adresse, qu’il y répondrait par un message, et la teneur de ce message fut que la dépêche dont la chambre demandait une copie, étant strictement confidentielle, il ne se croyait pas autorisé à en communiquer plus que n’avait fait Sir John C. Sherbrooke.

L’assemblée remarqua, dans l’état estimatif qui lui fut envoyé, que les charges publiques n’étaient pas divisées en permanentes et en provinciales, ou locales, et elle en conclut, erronément, que le lieutenant-gouverneur renonçait de lui-même, ou avait reçu ordre de renoncer au droit jusqu’alors réclamé par le gouvernement, de contrôler exclusivement le revenu approprié permanemment.

On aurait dit qu’elle en concluait aussi que lord Dalhousie avait empiré ses instructions, quant aux prétentions qu’elle avait mises en avant ; car elle pria, par adresse, Sir Francis Burton, de vouloir bien faire mettre devant elle des copies de telles parties des dépêches ministérielles, où était contenu l’ordre du roi de requérir de l’assemblée quelle pourvût convenablement et permanemment aux dépenses nécessaires du gouvernement civil de cette province, tel que communiqué par le gouverneur en chef, dans son discours aux deux chambres de la législature, à l’ouverture du parlement provincial, le 11 décembre 1820 ; de la recommandation ultérieure du roi, que telle provision qui pourrait être faite pour cette fin, soit faite permanemment pour la vie de sa Majesté, telle que communiquée par le gouverneur en chef aux deux chambres de la législature, le 11 décembre 1821, et de telles autres instructions royales y relatives, qui peuvent avoir été reçues par le gouvernement de cette province. »

Quelques jours après, le lieutenant-gouverneur in-