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Page:Bibaud - Histoire du Canada et des Canadiens sous la domination anglaise, Vol 3, 1878.djvu/199

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métropole et celui de la colonie, des accusations non susceptibles de preuves, et évidemment calomniatrices.

Dans la 11ème et la 12ème, la majorité de la chambre veut donner comme péremptoirement décisives les opinions, conclusions et prévisions qu’elle attribue à M. John Neilson, quoiqu’elle ne les approuve qu’en partie.

Dans la 13ème, la chambre affirmait ce que ses résolutions, etc., prouvaient qu’elle aurait dû nier, savoir : que c’était très heureusement et très sagement, que la propriété foncière n’était pas attachée à l’éligibilité à la chambre d’assemblée.

La 14ème contient la condamnation « sèche et péremptoire » des allégués et des opinions monarchiques du secrétaire d’état pour les colonies, et l’éloge emphatique de la confédération morale, etc., etc., des États-Unis.

La 15ème semble ne rapporter ce que M. Stanley dit en 1834, de la composition actuelle du conseil législatif, que pour dire que cette composition a été justement censurée en 1828.

Dans la 16ème, la chambre paraît avouer que le gouvernement de sa Majesté a eu intention de faire son devoir ; mais dans la 17ème, elle déplore un malheur qui lui a procuré le bonheur d’être confirmée dans son opinion révolutionnaire.

La 18ème affirme que le conseil législatif, fortifié d’une majorité ennemie des droits de la chambre, est plus puissant pour le mal que ci-devant.

Dans la 19ème, la chambre affirme que le conseil législatif a prétendu n’avoir pour mission que de donner de la sécurité à une classe particulière des sujets de sa Majesté, et par la 20ème, que cette prétention,