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Page:Bibaud - Histoire du Canada et des Canadiens sous la domination anglaise, Vol 3, 1878.djvu/257

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être de fait sous le contrôle de cette chambre. Nous regretterions aussi que l’on eût employé aucun autre fonds pour le même objet, sans un vote de cette chambre ; paralysant par là l’influence salutaire et constitutionelle, que le peuple devrait avoir, par la voie de ses représentans, sur toutes les branches du gouvernement exécutif. »…

Lorsque cette adresse eût été présentée et lue au gouverneur, son Excellence répondit : « Il a été d’usage avec moi, de même qu’avec, je crois, tous mes prédécesseurs en office, de transmettre au secrétaire d’état pour le département colonial, une copie de l’adresse de la chambre d’assemblée en réponse à la harangue du gouverneur, à l’ouverture de chaque session, et cela sera pareillement fait dans ce cas-ci. »

Le même jour, 28, il fût résolu que, dans le cas où le bill nommant J. A. Roebuck, écuyer, agent pour cette province ne deviendrait pas loi, le dit J. A. Roebuck soit prié d’agir comme agent de cette chambre, etc., et que le greffier de cette chambre paie au dit J. A. Roebuck, sur les deniers appropriés pour les dépenses contingentes de cette chambre £600 sterling, pour l’indemniser, etc., et £500 sterling pour fournir à ses déboursés. »

Si nous passons au 2 mars, nous voyons la chambre amendant le bill de M. Leslie qui devait avoir force de loi dans la Grande-Bretagne et l’Irlande, et passant le bill du même, « pour éloigner les troupes des villes pendant les élections ». On pouvait ne voir dans le premier qu’un avis donné à la métropole, quoique d’une manière assez singulière, ou nouvelle ; on avait pu ne voir dans le second, lors de son introduction, dans les deux sessions précédentes, qu’un but de parti, celui, par exemple, de faire croire en Angleterre, qu’à